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Films anglais

J'aime bien en général le cinéma anglais. Je le trouve original, comme beaucoup de choses qu'ils font, ils se distinguent souvent, d'ailleurs!

Orgueil et Préjugés (2005)

tiré du roman éponyme écrit par Jane Austen en 1797 (Pride & Prejudice). Il s'agit d'ailleurs de son roman le plus connu. Je l'ai lu il y a bien longtemps!

 

 

 

 

 

 

Jane Austen

Dans cette histoire, une femme veut marier ses 5 filles, si possible à des hommes riches. Un jour se présente au village un riche rentier, Mr Darcy. Seulement, il se montre désagréable et orgueilleux. Il méprise l'attitude de la mère et de ses filles. L'héroïne, Elizabeth, une des 5 soeurs, le rejette immédiatement pour ces raisons, il a mortifié son propre orgueil par son attitude dédaigneuse et arrogante.

 

 

 

 

Elle a donc des préjugés contre lui. Or elle découvre par la suite qu'il peut être généreux et bienveillant, et tout est bien qui finit bien, car elle consent enfin à l'épouser.

 

 

 

 

 

 

Ce que j'aime dans ce film, ce sont les images et les cadrages somptueux, on croirait voir des tableaux, parfois. Tout est calculé dans le but d'offrir au spectateur une esthétique parfaite, un charme fait de retenue, de pudeur et de délicatesse.  

Cette histoire se déroule au tournant du XVIIIè et du XIXè siècle, on se situe dans l'ère victorienne, engluée dans les préjugés et le non-dit, qui empêchent de vivre.

Jane Austen a voulu démontrer que l'orgueil et les préjugés empêchent de voir nos semblables tels qu'ils sont, qu'il ne faut pas juger d'après les apparences, de façon hâtive, car on prend le risque de se tromper lourdement dans notre appréciation des êtres qui nous entourent. Ce roman nous incite à plus de tolérance. Personne n'est tout blanc ou tout noir et il faut que nous nous acceptions tels que nous sommes, avec nos défauts. L'intransigeance nous fait passer à côté de choses essentielles telles que le bonheur!

 

 

 

 

4 Mariages et un Enterrement (Four Weddings and a Funeral)

est sans conteste un de mes films préférés. Je le revois dès que j’en ai l’occasion et j’y découvre à chaque fois des petites merveilles.

Ce film, de Mike Newell, est sorti en 1994.

Il y a plusieurs choses que j’adore dans ce film : l’humour, bien sûr, le jeu unique de Hugh Grant, les situations plus que cocasses, la réflexion que ce film suscite en nous sur la magie et les mystères de l’amour.

Charles (Hugh Grant) n’est jamais à l’heure, il est distrait, il oublie les alliances alors qu’il est garçon d’honneur. Le marié est alors obligé de porter la bague du fantôme et la mariée une bague énorme multicolore en forme de cœur  empruntés aux invités in extremis. Charles est aussi moqueur, gaffeur, il crée l’embarras avec son discours lors de la soirée de mariage, pour notre plus grand plaisir!

Quand il rencontre Carrie (Andie Mc Dowell) et qu’il a un coup de foudre pour elle, il ne sait pas comment s’y prendre, il est maladroit, emprunté, pataud, si bien qu’elle est obligée de prendre les choses en main. C’est elle qui fait le premier pas. Carrie joue le rôle d’une Américaine délurée qui a roulé sa bosse et qui n’a pas froid aux yeux. Dès le lendemain de leur première nuit ensemble, elle veut se fiancer avec Charles. Mais ils ne vivent pas au même rythme. Lui est lent, il est décontenancé par ses propos, ne saisit pas la perche qu’elle lui tend, et la laisse s’échapper, la perd, par négligence.

Lorsqu’il la revoit au 2nd mariage, elle s’apprête déjà à épouser un autre homme (comme par vengeance?) Elle recouche tout de même encore une fois avec lui, comme pour lui faire regretter encore plus ce qu’ils auraient pu vivre ensemble.

Autant de non-dits, de malentendus, de ralentisseurs à l’accomplissement du bonheur, de leurs désirs les plus chers. Charles loupe le coche une 2nde fois ! Il est aussi gauche qu’elle est libérée. Chacun est embarqué vers son propre destin, coincé dans son amour propre. Les choses essentielles sont si difficiles à dire! Charles passe à côté du bonheur par fierté, il reste passif et sans réaction face aux cadeaux que le destin lui tend.

A la fin, il est prêt à se marier avec une femme qu’il n’aime pas - par conformisme ? Par peur de la solitude ? Si ce n’était la courageuse intervention de son frère, qui ne veut que son bonheur, Charles se serait laissé embarquer dans une union dénuée d’amour, se laissant passivement ballotter par les événements, comme à son habitude.

A la fin, une très belle scène d’amour, sous la pluie, où enfin il trouve le courage de demander à Carrie si »elle acceptera de ne pas l’épouser, et ceci jusqu’à la fin de ses jours ». Discours assez inhabituel qui me fait penser à la magnifique chanson de Brassens « la non-demande en mariage ». Par cette déclaration d’amour, Charles refuse la fadeur de l’uniformité, du conformisme, il désire une histoire différente, exceptionnelle et unique.

Ce film montre la magie de l’amour qui transcende tout, qui est plus fort que tout, qui se moque de toutes les différences, que rien ne peut arrêter. Par amour pour David, sourd-muet, une jeune femme apprend la langue des signes.

A la mort de Garrett, son ami lui fait une énorme déclaration en citant le magnifique poème d’Auden « Funeral Blues ».

Certaines amours ne sont pas payées de retour : 2 femmes sont amoureuses de Charles, mais cet amour n’est pas réciproque.

A la fin, le film se termine sur une note positive car tous les protagonistes trouvent chaussure à leur pied. Fiona, amoureuse éconduite par Charles, épouse même le Prince Charles !

Ce film a obtenu le César du meilleur film étranger…..

Hugh Grant a obtenu le Golden Globe Award du meilleur acteur……

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